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Mes poèmes 6
13/01/2009 19:24
L'écriture
Pourquoi amis poètes écrivons nous ? Moi c'est souvent pour me libérer du mal Qui me ronge et peut m'être assez fatal Ma plume est la heureusement je l'avoue
Pouvoir mettre en mots une bribe de pensée Pour libérer mon esprit carrément tourmenté De tous ces maux qui me ronge et malmène Et de cette faucheuse qui est devenue reine
Reine de ma vie dans ma tête Car tout le temps elle me répète Qu'avec elle la vie est plus que belle Que si je le veux elle m'attend près d'elle
Ne vous détrompez pas mes amis Je ne veux en aucun cas couper ma vie Cet être infâme je la vire tout les jours Pour que ma tête repense aux bonjours !
Mon combat est coriace et intérieur Et seul moi peux vaincre cette terreur Encore faut y croire avec tout son c,,ur Le mien est hélas brouillé par le malheur…
c'est pour cela qu'écrire est éxutoire pour virer la haine et les idées noires cela me tien debout pour le moment et j'espère que ça durera longtemps!

Le maudit cancer
Qui pourrait m' renseigner, Je cherche à lui parler. Comment fait-on pour dire A quelqu'un qu'est plus là Qu'on s' noit dans les souvenirs Et qu'on a souvent froid
J'ai tellement d' choses à dire A ma petite maman J'espère qu'elle pourra lire Ce ptit bout d'papier blanc Que j'aurai du écrire Il y a d' ça bien longtemps
Dites moi que c'est bien vrai Que quand on est là-haut On lit dans les pensées Même s'il n'y a plus les mots Qu'on notait à la craie Dans un coin du tableau
Pardon ma ptite maman D' t'avoir laissée périr T'avais l' visage bien blanc J'aurai du réagir C'était pourri dedans Et moi j' faisais que sortir
Il a fallu qu'un jour Je te r' trouve allongée Et qu t' aies l' sommeil si lourd Que j' puisse pas t' réveiller Pour que j' vienne à ton s'cours Et qu' j'appelle les pompiers
Ils ont voulu t' garder Remarque je les comprends Ils sont v'nus m'informer Qu'pour guérir faut du temps Qu' tu rest'rais allongée Tout' morte sur un lit blanc
Avec c' trou dans la gorge Tu pouvais plus parler Comme quelqu'un qu'on égorge Ta voix, ils l'ont fauchée La fin d'une vie qui s' forge D'vant une putain d' télé
J'suis resté près de toi Sur ce lit d'hopital J' te r'gardais quelque fois T'enfoncer dans ton mal Mais j'ai rien fais pour toi Caché dans mon journal
Et puis ya c' maudit jour L'infirmière est passée Elle v'nait pas m'dire bonjour Elle voulait m' préparer "Ce s'ra bientôt son tour J'espère qu' vous le savez"
J' voulais qu'on m' la répare Qu'on m' redonne une maman J'imaginais qu'un soir Tout r'viendrais comme avant V'là qu' c'est l'heure d' ton départ Tu veux plus m' voir, va-t-en
Alors j' me suis cassé J' tai laissé dans ta chambre D'vant cette putain d' télé Qu' tu n' pouvais plus r'garder Te laissant seule attendre Qu' la mort vienne de chercher
Maint'nant tu vis sous terre Et moi j'ai plus d' maman J'suis allé t' voir hier T' porter des oeillets blancs Mais tu sais au cimetière J' n'y vais pas très souvent
J'en veux à c'maudit cancer D'avoir repris ta vie J' te jure j' lui f'rai la guerre J' le chass'rai loin d'ici Très loin du corps d'une mère Et d' ses enfants chéris
Si on m' disait qu'en haut J' pourrais être avec toi Je suis sur qu'aussitôt Je franchirai le pas Mais j' crois qu'il est trop tôt Rien qu' par respect pour toi
J'vais continuer ma vie Encore un peu ici Je pense à toi souvent Tu m' manques énormément J'aurai du t' dire avant Combien j' t'aimais maman

Ma passion d'écrire,
L'aurore, un moment d'amour Le soleil brille depuis toujours Alors que le monde change de direction Moi je n'ai qu'une seule passion Ecrire et écrire des mots du coeur S'inspirer des étoiles et leur magique lueur Faire du silence une mélodie Qui chantera en moi et sur les feuilles en harmonie Chaque lettre est une partie de ma vie Chaque moment pour moi est une poésie Mes mots seraient-ils une folie ?! Ou des idées qui s'envahirent ?! Je vois que ma plume n'arrête pas d'écrire Que mes mots aiment s'enorgueillir Qu'en parlant je suis libre Alors faut-il que j'arrête cette passion Ou laisser les lettres parler du temps

La vie,
Quand on n'a qu'un mur pour tout horizon Quand on n'a qu'un abîme en guise d'espoir Quand on traîne avec soi sa propre prison Quand on n'a que ses illusions pour y croire
Quand on n'a que ses échecs pour souvenirs Quand on n'a que ses peurs pour se rassurer Quand on n'a que son présent pour avenir Quand on n'a même pas de voix pour murmurer
Quand on n'a pour toute révolte que ses larmes Quand on a pour juge la logique d'autrui Quand on n'a que son silence pour unique arme Quand on n'a que sa foi comme ultime appui
Alors, c'est sur cette foi que l'on doit compter Et se dire que chacun a droit au bonheur Que cette vie capricieuse, on peut la dompter Et en faire un havre de paix et de coeur.

Insomnie
Et le silence pèse en ces heures ténébreuses, Sous la valse enivrante de l'insomnie galeuse! Le marchand de sable ne passera pas à mon chevet! Les paupières dépérissent tout de noirs colorés!
Orphée aphone ne me chante plus sa douce mélopée, Je glisse dans les draps de ces errances nocturnes! En apesanteur dans ce monde où se perd l'identité, Et tel le loup galeux, solitaire j'hurle à la lune!
Paria de ces fumeux labyrinthes où l'âme voyage, Dans cette mer houleuse je hisse la voile noire! Ma barque échouée s'ensable sur ce sombre rivage, Et fouler la terre promise ne sera pas pour ce soir!
L'âme s'égare sous le poids de mes défaites, Et dans l'étau de ces remords je me distords! Dans le tourbillon de l'amertume je le guette! Mais sous sa pierre tombale le sommeil gît, mort!
Et ces heures qui défilent et lui qui se défile! Miséreux mon corps funambule parade sur ce fil! Et cette putain qui tapine veille dans le noir De ces bras nécrosés m'enserre dans son cafard!
Et dans son regard blafard se meurt mon espoir! Et de ses lèvres glacées et fétides m'embrasse, Amoureuse de mon être, gardienne de ce désespoir! Et la douce nuit se consume mais rien ne l'efface!
Miroir mon beau Miroir mais lui bien sûr il dort! Alice aussi, mon appel se perd, ô nuits ténébreuses! Mon corps souffreteux pleure, ô insomnie ravageuse! Seul recours la pharmacie, îles aux milles trésor!

Comme un exil
Douleur enfantine Maladie infantile Comme un exil Comme un signe.
Comme un ban Exclu, pauvre enfant Impossible de faire autrement Que de patienter sur un banc.
Pourtant elle est là Bien que ce ne soit pas un choix Apprend à la connaître Puisqu'elle fait partie de ton être.
Fais en une amie Surtout pas une ennemie La solitude est là, avec toi Elle te guidera, Et assagira tes choix.

Gare des incompris
Perdus dans le brouillard, le coeur à l'anathème, Nous avancions blessés, d'un amour bafoué, Comme des tortillards, sur des voies de bohème, Nos pas étaient lassés et nos âmes fardées.
Nous n'avons pas pu voir, embrumés de tristesse, Les quais qui défilaient, caressés par nos flancs, Nous ignorions la gare, où l'amour en détresse, Patient, nous attendait, au banc des sentiments.
Mais une de tes larmes se perdit en chemin, Et sur un aiguillage, se fondit dans la mienne, Elles coururent à la rame, du wagon du destin, Et nous donnèrent l'image des causes de nos peines.
Nos tourments esseulés, purent enfin se comprendre, Laissant parler nos c,,urs, qui des maux délivrés, Battirent en nos côtés, pour mieux nous faire entendre, Combien durant ces heures, ils s'étaient recherchés. Nous sommes à présent, aux chants du ménestrel, Dans ce compartiment, de l'hymne des amours, J'y serai ton amant, tu y seras ma belle, De nos vies s'envolant, au son des troubadours.

Humilité
Il est des choses que l'on ressent, il est des choses qu'on ne dit pas. Des choses que mon humeur de femme, ne peut laisser se dévoiler. Il est des choses que l'on dément, dont on se cache à chaque pas, Car tout au fond de nous résonne, de l'arrogance, de la fierté Du fond de mon éducation, viennent des mots qui me sont loi, Et je me prive alors souvent, d'un sentiment qui réprouvé, Laisse mon c,,ur en démission, de son amour et de sa voie, Et je m'accable de tourments, prostituant ma vérité.
Alors s'enivre la rancoeur, de cette faiblesse aveuglante, Qui pose en moi de la rancune, assaisonnant ma vanité, Et je me perds dans la douleur, j'en fais ma maîtresse démente, Je lui accorde la fortune, laissant mon âme se ruiner.
Et je m'enterre dans le trou que pour une autre j'ai creusé, Ne voyant pas au fond de moi, le flux de ma cupidité. Mais c'est alors que tout à coup, vient une étoile de bonté, Qui cherche à réveiller en moi, la flamme de l'humilité.
Et ma conscience de surcroît, s'éveille et vient se révolter, Me secouant comme il se doit, de m'être si loin égaré, De ce chemin tracé pour moi, loin de ces sentier encaissés, Et je recule, pas à pas, un peu honteuse mais soulagée.
Alors voilà pourquoi papa, je viens te demander pardon, D'avoir si tôt serré le poing, alors que ta main se tendait, Et je te serre contre moi, car dans tes bras il fait si bon. Qu'importe l'avis des voisins… Mon sang au tien est bien lié !

J'aime
Envoûtant mes sentiments Libérant mon inconscient J'aime Je ne suis plus moi-même
Prisonnier de ce charme J'aime, c'est infernal Prisonnier de l'autre J'aime, c'est mon apôtre.
Prisonnier de l'autre Je suis devenu un être dépendant J'appréhende ce qu'il ressent J'aime, c'est tellement envoûtant.
Tombé sur moi, sans le vouloir Sans le chercher, il est pourtant ici J'aime, les nuits passé dans son lit Je suis de l'autre coté de mon miroir.

Tableau
La porte est décrépie, D'un faux jaune sali. Cet oiseau fatigué qui voudrait s'envoler, C'est le manteau vieilli A force de rester Lui aussi accroché, Comme un truc oublié Prés du chapeau fringant Qui donne belle allure au vieil homme endormi.
Il le mettra bientôt Sur son front dégarni Pour cacher le soleil qui le fera cligner malgré lui... Et puis il sortira Armé de son banjo Et comme un magicien Il créera son soleil A lui.

Dream of a new dawn
Entre lumière et ténèbres Entre licorne et Cerbère Blanc et noir se mélange Le monde alors change.
Un jour, fleur Rimera avec malheur Ou alors terreur Rimera avec bonheur ?
Noir rimera t-il Avec espoir ? Joie et peine Seront-ils les même ?
Dans un monde en perpétuel changement Sans qu'on ai le temps de s'en apercevoir Tout les avenirs son possible, blanc et noir Peuvent s'unir, sans qu'on ne le voie vraiment.

La vie qui palpite
Ivre sans être mort Sentir l'autre corps Sentir la vie qui palpite Sentir l'autre vie qui s'excite.
Abandonné à l'autre plaisir Qui n'est possible qu'au désir Qu'à l'amour qui existe Prolonger l'autre visite.
Les yeux dans les yeux Les mains sur les autres cheveux Crispées de plaisir Se sentir vivre, devenir.

Rêverie
Beauté inconsciente, écarlate vermeil, Trait d'azur étoilé, resplendissant soleil, Fleur inoubliable qui m'a touché au c,,ur, Parfum trop délicat, tu gardes mes malheurs.
Tes voiles si légères, que j'aie à caresser, Ont bercé ma langueur, ta vie est trop abstraite. Tu as été ma muse, et toujours plus parfaite, Alors mon âme est morte de t'avoir rencontré.
Délicieuses amours, qui enivrent mes rêves, De bleu, de blanc, de beau, c'est si la vie est brève Que l'on peut y cacher… le nom de l'être aimé.

L'étoile dans la gouttière
Une étoile inconnue Vient de tomber du ciel Inaperçue
Elle gît dans la gouttière Inanimée À deux pieds sous les miens
Muni d'un bâton fourchu Je tente mais en vain De la sauver
Sur le trottoir d'en face Des passants intrigués Observent mon manège Mais n'y comprennent rien
À l'aube je le crains Elle aura disparu Et le soir à la même heure En ouvrant ma fenêtre J'entendrai peut-être Des chants funèbres venus d'en haut Et des complaintes d'étoiles s,,urs

Le collier des fées.
L'aube m'a éveillée En léchant l'oreiller Quand tu m'as dis tout bas Ne te retourne pas Relève tes cheveux Gardes fermés tes yeux.
Ma nuque dénudée A reçu ton baiser Un frisson doux et chaud A couru sur ma peau Dans le tiède des seins A glissé son satin
Tu m'as prise en tes bras. Me libérant des draps Lover contre ton torse Blottie à ton écorce Portée jusqu'au miroir Tu m'as permis de voir.
Ce cadeau de l'amour Offert au petit jour Pour moi volé aux fées Leurs colliers de rosée A la dernière brume Quant le soleil s'allume.
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